ハムレット行 [仏訳版]



野阿 梓



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NOAH, Azusa


---- fantaisie-----


    --- Qui choisit-on ?
    --- Tout de même, allons commencer.



    L'aube qui oublie l'hier et n'a plus le demain revient.
    Dans la chambre sombre, une femme se réveille. Au lit en pierre, cercueil de pierre des rois égyptiens, la reine qui s'était glorifiée de sa beauté dormait momiliée des sommes de mille ans. Les ténèbres profondes et les odeurs de mort stagnantes dans l'air lui porte la peur d'origine. En s'écriant sans voix, elle se mit à courir au hasard comme un petit garçon qui se perd dans le bois de nuit.
    Elle échappée de la salle de cercueil, c'est à suivre le corridor sanguin du labyrinthe éternel, c'est à fouler un cadavre du fossoyeur sous les pieds, et archevé, elle ne voit pas le bel hiéroglyphe écrit sur le mur de la Diorite. En chancelant elle débouche per miracle sur le devant de la pyramide d'El Gizeh. Le jour du matin déborde partout sur la mer de sable, et tout est couvert de la Mort. Elle est sans aucun doute la Dernière Femme sur la terre. Ell le connaît et le comprend mantenant. Tendant la longue nuit qu'elle se couchait dans l'ancien temple et songeait, les intellectuels qui produisient les mathématiques et les émotions qui firent les peurs ont reçu la Harmageddon. Celui qui l'aimait est mort, celle qui la haîssait est mort, ceux, quelques milliards d'hommes et de femmees qui ne l'aimaient ni ne la haîssait sont aussi morts, la chatte blanche qu'elle aimait, les rats et les araignées qu'elle détestait, sont aussi éteints avec les vies sur la terre.
    Elle sait et comprend la solitude absolue qu'aucun n'a jamais éprouvée, et pourtant, elle a envie de voir les autres, de parler et de rire avec eux. Quand elle revient à soi, son coeur est toujours enfantin, et elle est jeune et belle comme un oiseau baignant. Voilà le désert inhavité à perte de vue. Sur la trace des ravages de la guerre, le ciel est blue et transparent, comme le vent ardent de l'Est vient de passer. Il parâit comme la Paix pour ses yeux. Tout à coup son coeur devenu vidé , et elle n'aime plus rien penser.
    Pour auto-stopper une voiture passante, elle marche dans la plaine de sable jusqu'à l'autoroute tout le long du wadi seché par la chaleur atomique. C'est le Grand Nil d'autrefois. Elle s'assied sur ce long serpent blanc qui unit les deux continents, puis elle attend sa chance. Avec le temps, son ombre qui se projette sur le pavé blanc change; la Dernière Femme sur la terre, C'est un cadran solaire qui mesure le temps de soi-même. Elle a faim soudain l'ombre tombe sur elle, elle se retourne et lève ses yeux au-dessous, il y a un sphinx qui la regarde d'en haut avec un visage enflammé. Dans le contre-jour d'après-midi, elle voit la silhoutte semblable à un faucon, elle vient à peine d'avoir rais de borner le soleil à sa peau, lorsqu'elle revient à la réalité. La grandeur de la statue en pierre, la vaste étendue du désert, et la profonde, et le comprend comme la première fois. Toutes les pensées débordent fougueusement dans son coeur, puis ses yeux s'obscurcissent de larmes dans cette douleur.
    On entend des grondements lointains de tonnerre. En se tournant ver l'Alexandrie, elle aperçoit un point rouge dans le mirage sur la route. Ce point rouge s'agrandit bientôt. C'est une Pamela Austin vermeille et la voiture de sport carénée brillante s'arrête devant elle. Il y a dedans un homme aux lunettes de soleil. Le jeune homme aux chevaux d'or, sans aucun doute le Dernier Homme sur la terre, tend la main et oubre la portière, avec le sourire innocent sur son visage noble et réguilier.
    --- Tu montes ?
    Elle jette un regard sur le sphinx encore une fois, et fixe ses yeux brülants sur le désert, comme pour graver ce spectacle dans son coeur éternellement; ensuite elle se tourne avec agilité comme un dauphin et s'assied à côté de l'homme. Sur l'autoroute blanche qui unit les deux continents de la planète ruinée, la Pamela Austin vermeille chargée des derniers descendants d'Adam et d'Eve, file à toute vitesse. Elle lui demande:
    --- Comment t'appelles-tu ?
    --- Je ne m'en souvient pas, dit-il, et poursuit d'un oeil riant au fond des lunettes de soleil. Peut-être je m'appelle G..., sans inconvénient peut-tu m'appeler "Liber G", c'est-à-dire une créature libre. Alors, toi ?
    Les deux Dernière sur la terre se regardent l'un l'autre. A présent, à quoi bon le nom ? Elle s'est souvenue de son nom, cependant...
    --- Je m'appelle Jane..., non, J.B., répond-elle, et sa lèvre frémit d'une manière câline, Appelle-moi J.B.
    L'équipage de la Pamela Austin vermeille était d'humeur contrariante dans le monde antérieur à la ruine. Pourquoi sont-ils surtout élus et laissés sur la terre ? C'est encore une énigme.
    --- A propos, dit-elle, le monstre en pierre, que regarde-t-il donc ?
    Elle voit le sphinx qui est en train de s'éloigner vite.
    --- C'est OEdipe, dit Liber G, sans même le regarder.
    En tournant la tête, J.B. fixe ses yeux, c'est bien vrai, on ne sait pourquoi elle ne s'est pas aperçue jusqu'alors, aux pieds du sphinx colossal, d'un héros aveugle pétrifieé qui reste debout. Entre eux, le cours du temps plein de mystère impénétrable s'étend comme un fleuve glaçé,
    --- Pourquoi ces deux-là sont-ils devenus fossiles ?
    --- Aussitôt que l'énigme a été échangée, c'est-à-dire, sur le moment où la chimère a posé une énigme et l'être humain est allé la déchiffrer, ces deux se sont fossilisés, d'après ce qu'on n'a raconté, dit-il, Tiens ! voilà la Mer Rouge.
    Liber G désigne du doigt devant lui. On voit le soleil couchant, et l'autoroute, qui se prolonge à travers le désert, saille doucement et franchit la mer de miracle.


     Yahvé est un guerrier,
     son nom est Yahavé.
     Les chars de Pharaon et son armée,
     il les a précipités dans la mer,
     l'élite de ses écuyers
     s'est enfoncée dans la mer des Joncs;
     Les abîmes les recouvrent,
     ils sont descendus dans les gouffres comme une pierre.
     Ta droite, Yahvé, resplendit de vigeur,
     ta droite, Yahvé, écrase l'ennemi.
     Par la grandeur de ta najesté
     tu renverses tes agresseurs;
     tu déchaines ton courroux,
     il les dévore comme de la paille.

                                 (Exode XV: 3-7)



   --- C'est vrait que la mer s'est divisée en deux ? JB marmotte, et elle descend de la Pamela Austin, qui est garée au millieu du pont cintrésur la mer. On regarde en bas par garde-corps; ce les est aussi desséché et découovre son lit. On croit que le rocher blanc râpeux est les ossements des êtres qui vivaient autrefois dans le lac. Les soldats noyés du Pharaon sont-ils parmi eux ? Un milliard de personnes tombaient devent la marche impitoyable pour qu'une nation survive. Auprès de cela, le miracle de faire retirer la mer et dessécher le lit n'est rien. Liber G a l'air préoccupé aussi. Les ténèbres envahissent avec le vent.
   --- C'est une tâche si grande que d'être choisit et de choisir, dit-il négligemment.
   --- Nous sommes choisis aussi ?
   Les cheveux de la femme balayés de vent frappent à la joue de l'homme. Tout à coup il sent le corps féminin, chaleureux pour lui. Le soleil s'est comlètement couché au bout de l'océan de sable, les astres aux cieux augmentent leurs scintillements.
   --- Qui choisit, et pourquoi ? la voix de l'homme est s'entend de loin comme si elle ce parler à soi-même. Hier je ne te connaissais pas, soi, tu ne me connaissais pas non plus, et la terre était pleine de joie de vivre.
   --- C'est ainsi comme ça, dit-elle en souriant, et voici que, les deux élus se sontconnus dramatiquement. C'est trop bien réussi pour un dénouement de la comédie d'un acte sur le théatre(Terre).
   On voit une lueur autour. Le pont courbé sur le lac est illuminé par la phosphorescence. Les résidus des noctiluques mortes dans la Mer Rouge, adhérents en couche au lit et au bord du lac, la nuit, émettent de la limière. C'est le dernier miracle du lac.
   --- Je veux vous connaître plus profondément.
   --- Moi aussi, répond-elle dans la nuit.
   Le bras de l'homme sent son haleine chaude.
   La Pamela Austin, c'est mantenant une alcôve rouge, érotique et éclatante. Les flammes froides du lac mort, qui montent au fond de la nuit, brillent à l'arc du pont, et enveloppent la Pamela Austin gardée au sommet.
    La nuit tombe tranquillement.







[和訳(原文?)] 注

   誰れを択ぼうか?
   ――とにかく、始めよう


   昨日(かこ)を忘れ明日(みらい)もすでにもたない灰色の夜明けがおとずれた。
   暗い部屋のなかで女がひとり眼を醒ます。冷たい石の寝台はエジプト王族の石棺であり、古代の美貌をほこった王妃がミイラとなって数千年の睡りをねむっていた。濃いやみと大気によどむ死のにおいが彼女に原初の恐怖を運ぶ。声にならない悲鳴をあげると、彼女は夜の森に迷った少年のように、盲めっぽう駈けだしていた。
   玄室からの脱出は果しなく迷走する朱塗りの回廊を辿り、墓盗人の死骸などふみしだき、閃緑岩の壁画にえがかれた美しい神聖文字も、死物ぐるいの彼女には見えない。奇蹟的に彼女がよろぼいでた出口はギゼーのピラミッドの前である。朝の陽光がいちめん砂の海に充ちあふれていた。そして、そのうえのすべてを死がおおっていた。
   彼女はうたがいもなく地球最後の女であり、彼女は今それを知り、そして理解した。彼女が太古の神殿に身をよこたえ長い一夜を夢みていたあいだに、数学を生んだ知性と恐怖をつくりだした情緒が、ハルマゲドンを迎えたのである。

   彼女を愛した男は死んでしまった。彼女を憎んだ女は死んでしまった。彼女を愛しも憎みもしなかった数十億の男女もまた死んでしまったのである。彼女が好きだった白い猫も、彼女が嫌ったネズミや蜘蛛も、地上の無数の生命(いのち)もろとも滅んでしまったのである。
   人類のだれもがかつて一度も経験しえなかった絶対の孤独を知り、理解しながら、彼女はしかしそれでもひとと会い、喋り、笑いあいたく思っていた。ショックから恢復しても女の心は子供っぽく、そして彼女は水浴びする小鳥のように若く、美しかった。
   見晴るかすかぎりの無人の黄漠。戦禍の去ったあとは、まるで熱い東風が吹きとおっていったように、澄みきった抜けるようなブルーの空がひろがっている。それは彼女の眼に、平和のように映った。急に心がからっぽになり、彼女は考えることがいやになった。
   通りかかる自動車に乗せてもらうために、原子熱で水が干いたかつて大いなるナイルの涸谷(ワディ)に沿って、女は砂原をハイウェイまで歩いた。ふたつの大陸を繋ぐこの長く白い蛇のうえに腰をおろし、彼女は自分の運を、待った。

   時がたつにつれ白いパーヴマンにうつる彼女の影は変り、地球最後の女は、自分で自分の時をはかる一個の指影針であった。空腹になった彼女が、突然おちてきた影に背後をふりあおぐと、灼けただれた貌のスフィンクスが彼女を視おろしていた。午后の逆光のなかに、巨大な鷹に似たシルウェットを眺め、陽光がかぎられた涼しさを肌に感じとり、女はとたんに現実にもどった。石像のおおきさ、沙漠のひろさ、そしてまた空のふかさ。しかし彼女の喪ったものは更に巨きく広く深いことを女は知り、初めてのように理解したのだ。ありとあらゆる思いが堰をきったように胸のうちを激流し、その痛みで女の眼はないたように霞んだ。

   遠く雷鳴がとどろく。振り向くとアレクサンドリアの方角に赤い点が、路上のかすかな逃げ水のなかに視えた。赤い点はやがて真紅のパメラ・オースティンとなり、流線型した鮮やかなスポーツカーは彼女のまえで停った。運転席にサングラスの男ひとり。
   うたがいもなく地球最後の男である。黄金の髪の青年は端整なかおに天真の笑みをうかべて手をのばすと、ドアを開けた。
   ――のらないか。
   女は今いちどスフィンクスを振り返り、この光景を永遠に烙きつけるかのような熱い眼で沙漠を視つめ、そして身をひるがえすとドルフィンのような身ごなしで男のそばに坐った。

   破滅した遊星のふたつの大陸を繋ぐ白い高速路を、アダムとイヴの最期の裔を乗せた赤いパメラ・オースティンが疾走してゆく。女は男に訊ねた。
   ――あなたの名は?
   ――わすれた、と男は云って、サングラスの奥で笑う眼してつづけた。
   ――たぶんG……だ。呼ぶのに都合よければ〈自由な人間〉ってことでリーベルGとでもおいい。君は?
   地球最後の二人は顔を合わせた。世界がこうなった今、名前が何になるというのだろう。女は自分の名を憶いだしていた。けれど……。
   ――あたしはジェーン……。ううん、J.Bよ。と女は応え、JBとよんで、と甘えるように唇をうごかした。
   紅いパメラ・オースティンの搭乗者は滅びさる以前の世界で天邪鬼な人間であった。なぜにこのふたりが特に択んで残されたのかだろうか。未だ、わからない。

   ――ところで、と女が云った。あの石の怪物の眼はなにをみているのかしら。
   女はぐんぐん遠のいてゆくスフィンクスを見ていた。
   ――オィディプスさ、とリーベルGは振り返りもせず云った。
   JBがこうべを巡らして眸をこらすと、なるほど、今までどうして気がつかなかったのか、スフィンクスの巨像の下に、石化した盲目の英雄が佇っていた。二者のあいだには、はかり知れない神秘をはらんだ時の流れが、ひどく緊張して凍りついたように横になっている。
   ――なぜふたりは石になったのかしら。
   ――かれらのあいだに謎が交わされたとたん、つまり人面獣は謎をかけ、人間はそれを解こうとした瞬間、ふたりは動けなくなり、石と化したのだ、と伝えとかれているがね。おや、紅海だ。
   リーベルGが前方を指さした。落日がちかい黄金(きん)いろの沙漠にのびるハイウェイはゆるやかにハングして奇跡の湖(うみ)を越えていた。

     主ハ軍人(イクサビト)、ソノ名ハ主。
     彼ハファロノ戦車(イクサグルマ)トソノ軍勢ヲ海ニ擲(ナゲウ)チタマウ。
     ファロノ勝レタル軍長(カシラ)タチハ紅海ニ沈メリ。
     大水カレラヲ淹(オホ)イテ彼等石ノコトクニ淵ノ底ニ下ル。
     主ヨ、汝ノ右ノ手ハ力ヲモテ栄光ヲアラワス。
     主ヨ、汝ノ右ノ手ハ敵ヲ砕ク。
     汝ノ大(オオイ)ナル栄光ヲモテ、
     汝ハ汝ニタチ逆ラウ者ヲ滅ボシタマフ。
     汝、怒(イカリ)ヲ発スレバ彼等ハ藁ノコトクニ焚(ヤ)キツクサル。

   ――本当に海が二つに分かれたのかしら、とJBは呟やき、アーチを描いて湖をまたぐ橋の、真央で止められたパメラ・オースティンから降りた。ガードレールから見おろしたが、この湖も乾あがって湖底を曝している。白いささくれたような岩肌は湖水に生きていた生物の変りはてた姿だろう。そのなかには溺死したファロの兵士もいるのだろうか。ひとつの民族が生きのびるために、何千万という人間が、非常な歩みの前に虐(むご)たらしく殪(たお)れていった。それにくらべれば海を退かしたり、水底を乾かしたりする奇蹟は何ほどのこともないのかもしれない。リーベルGもまたもの思いに沈んでいた。夕闇が風とともに迫ってきていた。
   ――択ばれるということ、択ぶということは、それくらい大きな仕事なんだろうさ、と彼は投げやりに云った。
   ――あたしたちも択ばれたのかしら。
   女の髪が夜風にはらわれ男の顔を打った。急に女の躰が熱をもった存在として感じるようになる。陽は完全に砂の海原の涯に没し、空の星が耀きをました。
   だれが何のために択ぶのだろう。男の声はひとり言のように低く、遠いものに聞こえた。つい昨日まで、ぼくは君を知らず、君もぼくを知らなかった。そして世界は生きる喜びにあふれていたっけ。
   そんなこともあったわね、と女は笑って云った。択ばれたふたりは劇的に知り合ったわけだわ。地球という舞台の一幕喜劇の大団円(デヌウマン)にしても出来すぎてるわね。
   あたりがぼうっと明るくなった。湖に湾曲して架かる橋が燐のもえるいろに照らしだされた。紅海に死んだ夜光虫(ノクタリコン)の残滓が乾あがった湖底や湖壁に層を成して付着し、夜になると発光するのである。湖の最後の奇蹟だった。
   ――その君をもっと深く、知りたい。
   ――あたしもだわ、と夜のなかで女が応えた。
   そのあらく熱い息が男の腕にかかる。
   パメラ・オースティン。今や真紅(あか)いふしど。淫らで、そしてはなやかな。夜の底でめる死んだ湖の冷たい炎は橋の弧に映え、その頂点に止められたパメラ・オースティンをつつんだ。
   夜が、しずかに落ちてくる。






注※ 「ハムレット行」は、第5回ハヤカワSFコンテストで入賞した筆者が、SFマガジン1980年1月号に掲載した、受賞第1作だが、その原型が、これである。1976年、当時、学生時代の部活で外国語研究会フランス語セクトに所属していた筆者は、会誌に、これを載せた。漠然とではあるが、全体の構想もあったのだが、とうてい、当時の筆力では、全部を書ききることは出来なかった。そこで、冒頭部分だけを、フランス語訳したのである。このたび、押入を整理していたら、偶然、古いファイルに混じって、当時の会誌を見つけた。懐かしかったが、それだけでなく、この若書きには、自分にとって重要な意味がある、と思えたので、Webに公開するしだいである。

フランス語という言語は、ラテン語が変形して出来た、ロマンス語族に属するコトバであり、かなり時制や人称、態などにやかましい言語である。当然、それを訳出するには、元になる日本語の草稿も、時制や人称、態などに留意して書かなければならない。

日本語は、かなり適当に書いても、なんとなく意味は通じるし、もとより時制という概念が文法上、ないので、そういったことに配慮しないでも、なんとか通用する。だが、あらかじめフランス語訳を前提にしている場合、事情はちがってくる。完全に異質な文法に最適化した文章を書かねばならないのだ。これは、自分では、通常、まったく意識しない日本語を、あらためて見直す、ということでもある。ほんの一部分ではあったが(原稿用紙にして、わずか10枚程度である)、このときの経験が、その後、本格的な小説「花狩人」を書く際に、大いに役立った。

これから小説を書く、という人が、すでにプロになっている(そして、自分が好きな)作家さんの文章を、作品まるごと写す、との方法論があるそうだが、筆者に云わせれば、それが何を産み出すのか疑問である。何かを表現したく、しかし、その表現方法が見つからない、というのであれば、見つかるまで自分で探すのがいいと思う。文体(スタイル)というものは――文体模写などという芸があるくらいだから――ミミックは可能だが、けして、それ以上の場所には、出られない。それよりは、むしろ、好きなマンガをノヴェライズするほうが、まだ、いいような気がする(筆者は、自分自身のマンガ作品をノヴェライズして、それがデビュー作となった。だが、これは、表現が映像的な資質の場合で、そうでない人は違ったアプローチがあると思われるので、自身の経験を一般論にまで敷衍するつもりはない。ただ、たとえば、ミステリを書こうとして、表現方法を模索している人がいたら、筆者だったら、萩尾望都氏の「トーマの心臓」をノヴェライズすることを勧めるかも知れない)。

もし、それ以外に、では、どうしたら自分の表現が身につくか? と問われたら、迷わず、「翻訳をしろ」と応えるだろう。この場合、好きな外国作家の作品の翻訳でもいいし、また、自分が書いた(ある程度、書いた分量があれば、だが)その日本語の文章の外国語への訳でもいい。長文はムリでも、短編とか、あるいは長編の一部を訳すだけでもよいだろう。とにかく、これは、異質な言語で自分の文章を見直す、のみならず、きわめて融通無碍で自在勝手な日本語のヌエ的なそれと、厳密な文法でがんじがらめにされた外国語とを、否応なく、比較検討することになるので、その訳出という作業工程そのものを鏡にして、自分の姿(=コトバ)を写し出すには、恰好の機会だと考える。

ともあれ、筆者には、そうであった。
世界の見方は、SFから教わった。そして、世界をいかに表現するかは、マンガ(特に少女マンガ)から教えられた。だが、それだけでは、やはり不足だったわけで、表現の道具としてのコトバを、いかに操るか、という点では、このささやかな翻訳のワークが、ずいぶん効果的だったと思われる。付言すると、下半分に付した「日本語版」は、「原文」とは云えない。あくまでも、仏訳のための「草稿」、たたき台であって、作品未然のものである。だから、上半分の仏訳が、正しい意味での「ハムレット行」の「初稿」に当たる。そのために、日本語の草稿では、時制や人称、態に注意をはらった。フランス語の特性からして、はらわざるを得ないからである。それが、異質な言語であるコトバを鏡にして、自国語を見直す契機となり、また、自分のコトバを見いだす結果ともなったのだ。

そうした意味では、まったく未完成であるにもかかわらず、これは、筆者の創作の原点とも云うべきものである。

なお、最終的な訳文は、大学時代の恩師である中村栄子教授の添削をうけている(当初、筆者が書いたフランス語の文章は、真っ赤になって戻ってきた(笑))。記して、感謝にかえたい。

また、一部、SFマガジンに掲載したものと異なる部分がある。主人公がエジプトの古代遺跡から脱して、出てくる場所で、ここは、ギゼーのピラミッドの前になっている。実は、その後に読んだ、田中光二氏原作で真崎・守氏画の「エデンの戦士」に、同様のシーンがあったため、ギゼーはやめて、王家の谷に替えたのである。それによって(つまりギゼーのピラミッドからハイウェイまでは短いが、王家の墓からは遠いので、そこまでの旅程を描かねばならず)、もう一つエピソードが加わったため、冒頭のこの部分は、これより長くなっている。

なお、この作品は、本歌取りである。世界SF全集の海外短編部門のパンフレットで見かけた作品の梗概から、落想したものであり――地球最後の男と女が知り合って、荒れ果てたハイウェイをドライヴする、といった――きわめて通俗的なストーリーの、その通俗性が気に入って書いたものだ。「何が書いてあるのか、さっぱり判らない」という批判が多かったが、まあ、当然であろう。説明をいっさい省いているので、理解しろ、というほうが無理だと思う。主題的には、「兇天使」を先取りした、というか、(構想としては)その一部を構成する部分であったが、独立した創作として、ただ、雰囲気を楽しんでもらえれば幸いである。

世界の終末に際会した人間に対して、人間的存在が、〈救済〉されるに値いするか否かを問うテーマを、スタイリッシュで、セクシーな内容として提供したかった。それだけである。







初出:Bulletin of the Foreign Language Study Group of Seinan Gakuin Univ. No.8 (1976)